Habité par la noble mission d’instiller une stricte égalité entre femmes et hommes en France, le Haut Conseil à l’Egalité (HCE) a récemment publié ses recommandations, applicables à la Constitution française. Autant vous prévenir : c’est du lourd.
Le terme Fraternité, troisième pilier de notre devise, disparaîtrait au profit du terme adelphité. Adelphité… Exaltant et inspirant, non ?
L’expression “Droits de l’Homme” serait bannie au profit de “droits humains”, même si tout le monde (sauf le HCE) sait qu’Homme renvoie étymologiquement au terme “Homo”, qui caractérise le genre qui rassemble toute l’espèce humaine (Homo Sapiens)…
L’article 1 serait enrichi : “Elle assure l’égalité devant la loi de toutes les citoyennes et tous les citoyens sans distinction de sexe, d’origine, de race ou de religion, sans préjudice des mesures prévoyant des avantages spécifiques destinés à assurer concrètement une pleine égalité ou à compenser des désavantages subis par le sexe sous représenté ou discriminé”. On remercie d’avance celui ou celle qui comprend la seconde partie de la phrase de nous éclairer…
L’égalité hommes-femmes, elle commence par une stricte égalité salariale ; pas par cette réécriture débilitante et ce sabir abscons. Et c’est vraiment faire injure aux citoyennes que de penser qu’elles ne se reconnaissent pas dans leur actuelle Constitution !
Il fallait oser ! Créer un restaurant / bar dont la couleur de base, omniprésente, est le rose. Et, franchement, le résultat est remarquable. Situé à Kânpur, dans le nord de l’Inde, installé dans un des plus anciens bâtiments de la ville, The Pink Zebra joue à fond les perspectives, les jeux d’ombre, les asymétries. Un brillant mix entre respect des traditions indiennes et excentricité so british, que l’on doit au studio d’architecture Renesa. Respect.
Ils sont fous, ces artistes ! Voyez plutôt John Keats, musicien de son état. Il s’est mis en tête de composer des musiques à partir de la géographie de continents ou de pays. Sérieusement. Comment ? En recréant les cartes desdits continents et pays sous forme de musiques MIDI (ce langage qui traduit des données en sons). Alors, soyons honnêtes, ce n’est pas non plus du Mozart, mais il est étonnant de voir que ce n’est pas si dissonant que ça !
Connaissez-vous Rojo, Napoleon, Smokey, Diego et Jean-Pierre ? Ce sont des lamas et alpagas domestiques. Doux, patients, propres, ne craignant pas les aléas climatiques… et très photogéniques. Ca tombe bien : vous pouvez les louer pour votre mariage et plus spécifiquement pour la traditionnelle -et cruciale- séance photos. La petite contrainte : il vous faudra aller convoler en justes noces à Portland, Oregon…
Cette brève aurait pu figurer dans la rubrique “Création”, tellement les œuvres culinaires de l’artiste new-yorkaise Katherine Dey sont inventives… bien que parfois dérangeantes ! Intitulées Deviant Desserts, ses pâtisseries hyperréalistes représentent des cœurs et cerveaux humains, des dentiers, des pénis… Il faut tout de même oser, en clôture du déjeuner dominical, servir à votre grand-mère un de ces gâteaux !
Bon, d’accord, on est encore loin des vacances d’été et des grandes chaleurs. Il n’empêche, on peut bien rêver un peu, non ? Nous, chez BienVu, on a été bluffé en découvrant The Unicorn Island. Pensez : une plateforme flottante de 3 400 m2 (soit 8 terrains de basket) faite de toboggans, ponts, balançoires, trampolines, passerelles gonflables. Avec, au milieu, une énoooorme licorne ! Seul problème : ça se trouve aux Philippines, à 130 km de Manille…
Développée par myfood, une startup alsacienne, cette serre connectée et entièrement modulable peut -dans sa version familiale- produire jusqu’à 4 000 kg de légumes frais par an. De quoi alimenter une famille de 4 personnes. Eté comme hiver, les plantes y sont cultivées en permaculture et en bioponie verticale. Zéro pesticide, zéro déchet, zéro OGM, autonome en eau et économe en énergie, la révolution agricole est en marche !