Vous avez aimé les mots-stars du début de l’année 2020 que furent “confinement”, “cluster”, “zoomapéro”, “asymptomatique”, “distanciation sociale”, “chloroquine”, “helicopter money”, “zoonose”, “FFP2” et consors ?
Vous allez adorer le mot de l’été : “staycation”.
Contraction de “stay” et “vacation”, il symbolise ce que risquent de devenir nos congés estivaux, à savoir :
au pire, un nouveau séjour confiné chez soi en cas d’avénement de la fameuse “deuxième vague” ;
au mieux, des vacances contingentées dans un coin reculé de notre belle France, les frontières physiques – et plus encore aériennes – avec nos voisins demeurant hermétiquement closes, malgré une décrue constatée sur le front sanitaire.
En tout état de cause, cet été, oubliez le trek au Népal, les golfs à Marrakech, le roadtrip sur la Route 66 et les volcans islandais !
“Bon alors, c’est sûr, il faut le voir chez soi”… Mais pourquoi pas, en effet, décorer son séjour d’un tableau issu des collections du collectif français Obvious. Un tableau réalisé – c’est une première – par une intelligence artificielle, préalablement nourrie de 15 000 portraits classiques du XIVe au XXe siècle. Là où le sujet devient vraiment intéressant, c’est que galeristes, musées et collectionneurs s’arrachent désormais ces toiles. Et les prix flambent. Code rules the world !
On vous met au défi de ne pas sciller face à ces regards extraordinaires venus d’un monde qu’on côtoie tous les jours sans forcément le connaître / l’apprécier. Mouches, libellules, araignées, abeilles, scarabées, fourmis… Le photographe Mofeed Abu Shalwa a parcouru les forêts européennes, malaisiennes et amazoniennes pour nous ramener ces clichés macro d’une incroyables netteté. Pour une belle virée au sein du grand peuple de l’herbe.
Vous voilà brusquement renvoyé(e) au XIXe siècle, visitant le cabinet de curiosité de cet oncle un peu dérangé, ou bien assis(e) dans la salle de classe de ce vieux prof grincheux de biologie, dans un pensionnat du début du XXe siècle. S’auto-proclamant chimérologue, l’illustrateur Camille Renversade a imaginé, sur le modèle des planches pédagogiques des années 60, toute une galerie de créatures fantastiques. Très bien fait… et tout de même un peu dérangeant !
Alors oui, il est aujourd’hui un peu politiquement incorrect d’avouer sa passion pour les voitures, surtout celles équipées d’un moteur thermique. N’empêche, comment ne pas verser une petite larme en découvrant les clichés du photographe Dieter Klein : ces belles caisses, jadis reines des routes, aujourd’hui réduites à l’état d’épaves, pourrissant dans les déserts, terrains vagues et forêts européennes et américaines. Grandeur déchue, rêves brisés…
Nous ne sommes pas peu fiers, à la rédaction de BienVu : nous pensons avoir dégoté le projet le plus éco-durable du monde ! Celui du designer anglais William Warren, qui a conçu une bibliothèque en bois, simple et épurée, dont la durée de vie est strictement calquée sur celle de son propriétaire… puisqu’il est prévu (notice de montage à l’appui) qu’elle puisse se transformer en cercueil. Elle intègre même la plaque en laiton sur laquelle sera gravé le nom du défunt. RIP.
Parmi les dirigeants internationaux qui peuvent avoir assez mauvaise presse chez nous – à juste titre ou non –, Vladimir Poutine est bien placé. Mais le connaît-on vraiment ? Qui se cache derrière l’ancien officier du KGB devenu président de Russie ? Ecrit et réalisé par le studio roumain FrameBreed, le clip Bad History - Putin nous propose de découvrir le Poutine intime… et évidemment complètement bidon. Bien fait et très drôle (si on aime le second degré) !