Un nouveau métier est en train de percer aux USA, et il y a fort à parier qu’il débarque un jour ou l’autre en France. Le métier de “sensitivity reader” (ou “diversity editor”).
Un sensitivity reader est un relecteur qui, à la demande de l’auteur ou de la maison d’édition, débusque tout ce qui, dans un manuscrit, est susceptible de heurter la sensibilité des potentiels lecteurs. Tout passage pouvant être considéré comme offensant ou désobligeant – sexisme, homophobie, racisme, etc. – pour le lecteur est traqué et éradiqué de l’œuvre.
L’éditeur évite ainsi de coûteux procès (en termes financiers comme d’image) ; l’auteur apparaît lui plus clean que clean et ne risque plus d’être conspué sur les réseaux sociaux.
Et le lecteur ? Et bien il reste bien sagement dans sa zone de confort, dans le cocon de ses certitudes.
Mais est-ce vraiment ça qu’on attend de la littérature ?
Les journalistes abusent-ils des formules toutes faites ? Le cursus qu’ils suivent est-il trop formaté ? En radio et télé, dans la presse papier ou web, le fait est que les clichés sont légion. Yann Guéan, journaliste et auteur du blog “Dans mon labo”, met les pieds dans le plat et débusque les poncifs verbaux. Mieux encore : il les met en perspective à travers une infographie éclairante. Qui vous offre même la possibilité de soumettre un texte au détecteur de clichés. Excellent.
Il est suisse, il s’appelle Samuel Patthey, il est étudiant en art et il a passé six mois à Tel Aviv. Une des villes méditerranéennes les plus animées et contrastées, où cohabitent religieux juifs ultraorthodoxes, fêtards, militaires de Tsahal, touristes, arabes israëliens, chats errants… Il en a tiré un sketchbook animé dans lequel il mixe diverses techniques graphiques. Un travail remarquable ; six minutes de dépaysement total pour mieux saisir l’âme multiple de cette ville.
Entre la Chine et l’Inde, ce n’a jamais été l’amour fou, comme en témoignent les récents affrontements – et morts – sur leur frontière commune. Ce qui est nouveau, c’est la prolongation du conflit via une appli, Remove China, qui a cartonné en Inde avant d’être retirée de Google Store. Une appli permettant de supprimer de son smartphone toutes les applis développées par des entreprises chinoises. Le boycott, autre forme de conflit, a trouvé une nouvelle jeunesse…
On est en France. Et en France, on aime manifester. C’est culturel. Sauf qu’on n’a pas forcément le temps disponible pour le faire ! Ô rage, ô désespoir ? Non ! Grâce à l’appli (garantie gratuite et sans pub) Manif.app, il est maintenant possible d’envoyer son avatar virtuel défiler. Un avatar qu’on place et déplace sur une carte à l’endroit de la manif’ souhaitée, et qu’on peut bien sûr personnaliser en lui associant une pancarte portant sa revendication. CQFD.
Dans le domaine de la mode, le beau peut côtoyer le laid, le talent la médiocrité, le bon goût la vulgarité. En voici une parfaite démonstration, avec ces magnifiques shorts et chemisettes pour homme… cousus en dentelle. Au bureau ? Pour sortir les poubelles ? Au resto ? A la plage ? En boîte ? Chez BienVu, on a un peu cogité mais, honnêtement, on n’a toujours pas trouvé dans quel contexte porter ces… choses… Vos propositions sont les bienvenues !
Les Turcs sont de grands chanceux. Pas forcément au regard de leur situation politique intérieure ; mais plutôt en ce qui concerne la voyance. Et plus exactement la voyance dans le marc de café (turc, évidemment). Car ils ont à leur disposition Falladin, une appli “artificial intelligence fortune teller” tartinée de “deep learning” qui lit leur avenir dans les photos de leurs fonds de tasse de café ! Il fallait y penser… Déjà 5 millions d’utilisateurs en Turquie, tout de même !