On n’arrête pas le progrès ! Nous sommes tombés sur un site (qui ne doit pas être le seul de son genre sur la Toile) de vente en ligne d’objets pour le moins inhabituels : des implants sous-cutanés de LEDs, bio-aimants, voire même de puces NFC ou RFID…
Leur finalité ? Pouvoir payer avec la main, déverrouiller une porte (maison, voiture), lancer une appli ou un site web, stocker des données sensibles, décliner son identité (carte de visite), etc.
Evidemment, le site propose les injecteurs (stériles, tout de même) permettant se les implanter, confortablement installé dans son canapé !
Ce site, dangerousthings.com (tout un programme), a tout de même l’honnêteté d’annoncer que ces implants “n’ont été certifiés par aucun organisme de réglementation gouvernemental pour l’implantation ou l’utilisation à l’intérieur du corps humain”, et que leur utilisation est donc “strictement à vos propres risques”.
Si l’humain augmenté commence de la sorte, on est mal barrés…
Soyons honnêtes, ce n’est pas une nouveauté : par le passé, BienVu a déjà mis à l’honneur ces géniales créations exploitant les espaces négatifs. Mais baste ! Ne boudons pas notre plaisir, et découvrons un nouvel artiste passé maître dans l’exercice : le designer (assez mystérieux par ailleurs) Tarigan. De l’art de révéler le sens premier des mots par la seule exploitation des blancs et de la forme des lettres. C’est bien fait, c’est brillant, c’est Tarigan.
Allez, osons le dire : le confinement Covid-19 peut finalement avoir du bon. Non, ce n’est pas de la provoc’ purement gratuite ; c’est la conclusion que l’on peut tirer de l’observation de cette brillante – et néanmoins inhabituelle – infographie, réalisée par la data analyst britannique Samantha Shannon. Qui a synthétisé son année 2020 confinée à l’aide de briques Lego. Une timeline dépouillée et néanmoins fouillée. Instructif, esthétique, créatif : on est sous le charme.
Ce fut peut-être le “live” le plus ébouriffant de ce début d’année : l’envahissement du Capitole de Washington par les supporters de Donald Trump, le 6 janvier. Le media indépendant américain ProPublica a décidé d’en reprendre la chronologie, en analysant plus de 500 vidéos tournées ce jour-là par les membres du réseau social Parler présents sur place (la plupart faisant partie des émeutiers). C’est remarquablement bien réalisé, et de ce fait un tantinet glaçant !
Pour ceux d’entre vous qui ont apprécié la série télé Black Mirror (et spécifiquement l’épisode intitulé “Be right back” - S2 E1), cette info devrait être de nature à les faire légèrement flipper. Microsoft a obtenu un brevet lui permettant de créer un chatbot utilisant les infos personnelles de personnes décédées. Par infos, il faut comprendre images, données vocales, publications sur les réseaux sociaux, mails, etc. Quand la réalité dépasse la fiction… Panic now !
Allez, une petite dernière sur l’ami Donald, dont les quatre années à la Maison Blanche n’auront laissé personne indifférent ! A l’heure du bilan, les médias mainstream (que Donald qualifierait donc de fake news) rivalisent de créativité. La palme revient peut-être au Guardian, qui résume en chiffres les pires absurdités du mandat. Didactique, drôlement illustré, un poil orienté, c’est une photographie assez fidèle du personnage… et de la démocratie américaine.
Du grand n’importe quoi ? Oui, mais assez drôle ! Avouez qu’il fallait avoir l’idée saugrenue de placer 70 passereaux dans une grande volière où ont été disposées 14 guitares électriques (branchées). Et d’attendre que les volatiles se posent sur les cordes… et composent ainsi de la musique ! Cette idée, c’est l’artiste français Céleste Boursier-Mougenot qui l’a eue. Lequel précise que les oiseaux, suivis par un vétérinaire, ont été relâchés à la fin du happening. Ouf !