Quand on aime -comme moi- la langue française et son extraordinaire prolificité, on ne peut que louer les efforts déployés par de talentueux marketeurs et communicants pour l’enrichir, encore et encore, de mots nouveaux. Ces découvreurs de génie officient dans un secteur très singulier : la cosmétique et les produits de beauté. Terrain de jeu béni, où toutes les audaces sont permises !
Voyez donc ces crèmes et onguents aux effets dermolifteurs, velouteurs, resurfaceurs, volumateurs, repulpeurs, nutrilissants ou perfecteurs. Appréciez-en la merveillance, la sublimitude (ou aussi sublimence), la fascinance, la rayonescence. Ce sublimage (oui, il y avait aussi celui-là), cette rénergie, n’est-ce pas généfique ?
Bon, cet édito est, vous l’aurez compris, à prendre au second degré. Parce que notre belle langue ne mérite pas un tel traitement. Et parce que ce délire lexical ressemble tout de même furieusement à un gros foutage de gueule !
Il est loin, le temps où la consommation de porno ne passait que par des revues honteusement achetées au kiosque du coin de la rue ou des séances dans des cinémas de quartier bien glauques. Aujourdhui, le porno se consomme online. Et, de plus en plus, à partir de son smartphone (à 63%). C’est ce que démontre l’enquête très fouillée menée par le site PornHub, qui va jusqu’à comparer les habitudes des pro-Apple vs les pro-Android !
C’est le principe général de l’initiative de la NAPSA (National Association for Preservation of Skin Art), une organisation américaine à but non lucratif qui se propose de prélever les tatouages de personnes décédées afin de les transmettre, dûment traités, préservés et encadrés, à leurs proches. Si si, c’est sérieux ! Tout comme les nécessaires formalités (inscription, autorisations, désignation des bénéficiaires, certificat, etc.) qui vont avec. A l’américaine, quoi !
Il aura fallu 4 mois à la douzaine d’animateurs et d’illustrateurs pour réaliser les 2 minutes de ce clip vidéo. Oui, mais pas n’importe quel clip, puisqu’intégralement réalisé en stop motion à la main, avec pour seul matériau des planches à dessin, des feuilles, des crayons et une caméra. Garanti sans effet spécial en post production ! Réalisé par Adam Pesapane pour le compte d’Honda, il raconte 60 ans d’innovations de la marque. Simplement magnifique.
Lorsque nos amis publicitaires sont inspirés, ils peuvent réaliser des merveilles. Dernière pépite en date, cette campagne web interactive pour SPP, une compagnie d’assurance suédoise, que l’on doit à l’agence M&C Saatchi Stockholm. Un seul écran pour deux versions du futur : une pessimiste montrant une planète exsangue et polluée ; une optimiste dévoilant une Terre écologiquement responsable. Super bien fait et percutant.
Dans la série "effets spéciaux de la mort qui tuent", voici l’effet "bullet time". Rien de plus simple à réaliser : il suffit juste de se munir de 50 caméras placées en arc de cercle, de filmer en simultané et d’exploiter ensuite en post-prod. Et au final, ça donne quoi ? Voici un exemple fort probant avec ces cracheurs de feu, dont on découvre l’oeuvre éphémère en volume. Effet "waouh" garanti...
Voilà une technologie qui, si elle passe le cap du simple projet, risque de révolutionner la vie de nos chères têtes blondes (et les nôtres aussi par rebond). Mise au point par le bureau Disney Research de Zurich, le laboratoire de recherche en innovation de Walt Disney Company, elle permet de visionner, via une tablette, des dessins réalisés en 2D en 3 dimensions. De la réalité augmentée pour ch’tits n’enfants, en quelque sorte. Simplement bluffant.
Nostalgique des années 70 ? Et grand fan de GIF animés ? Alors vous allez adorer le travail de l’illustrateur brésilien Henrique Lima. Ce fondu total a créé une série de portraits, intitulée "Mestre", tous plus psychédéliques les uns que les autres. Couleurs saturées, effets hypnotiques, matières dégoulinantes : on se croirait dans un gros trip hallucinogène ! Vous reprendrez bien quelques amanites tue-mouche ?
Amis journalistes, soignez bien votre légendaire souplesse car il va vous falloir encore intégrer des changements à la pelle dans un avenir proche ! Réunies par Eric Scherer, directeur de la prospective de France Télévisions, voici 10 tendances lourdes -essentiellement dans les domaines de l’automatisation et de la personnalisation- qui devraient durablement impacter les médias et la façon de travailler des journalistes. Courage les gars !
Vous considérez-vous comme cinéphile ? Ou même amateur éclairé ? Ce site est fait pour vous. Il vous invite à ouvrir les portes du Popcorn Garage, à l’intérieur duquel sont dissimulées pas moins de 66 références à des films cultes du cinéma. A chaque référence trouvée, on vous offre de revoir une séquence emblématique du film considéré. Ce qui est dingue, c’est qu’on peut y passer des heures (j’ai fait le test). A vous de jouer.
Astérix et Obélix tels que vous ne les avez jamais imaginés ! A l’initiative du dessinateur Pochep, voici le tumbr "Astérix chez les freaks", qui propose de découvrir notre héro gaulois revisité / rhabillé / réinterprété par plus de 50 dessinateurs. De la grosse parodie, de l’humour, de l’irrévérence, du cash, mais au final une sorte de jouissance sadique à voir une icône bien écornée. Le freak, c’est chic !
C’est ce qu’on peut penser en regardant cette photo, non ? Sauf qu’il ne s’agit pas d’une maquette ni de figurines miniatures, mais d’une photo traitée en "tilt shift". Tilt shift ? Une technique consistant à flouter la périphérie de la photo (s’intéressant de préférence à des sujets lointains), le sujet central seul restant parfaitement net. Résultat : notre cerveau interprète la scène comme étant minuscule. Et ça existe aussi en vidéo !
Il fallait y penser : photographier les sols que l’on arpente tous les jours sans forcément y prêter attention. Et vous savez quoi ? Rien qu’à Paris, on foule des sols d’une grande beauté. Tuiles peintes, mosaïques, tomettes, planchers, dalles, etc. : autant de matériaux qui deviennent de vraies oeuvres d’art entre les mains de certains artisans. On doit cette révélation au photographe espagnol Sebastian Erras. Chapeau bas.
Fans de films d’horreur, vous allez être comblés par le travail du photographe autrichien Thomas Windisch. Il vous a dégoté des bâtiments flippants à souhait, à savoir des asiles psychiatriques abandonnés à la fin des années 70, restés "dans leur jus". Enfin, quand je dis abandonnés, je n’en suis pas si sûr : on imagine sans mal quelques esprits torturés et fantômes de patients décédés hantant ces lieux angoissants. Who you gonna call ?
Lorsque les principaux producteurs d’alcool, réunis au sein d’une association ayant pour vocation de promouvoir une consommation responsable, décident de changer de nom, une nouvelle identité visuelle s’impose. Retenue après compétition, Epicea a dessiné le nouveau logo, élaboré une nouvelle charte graphique et réinventé les outils de communication (de la carte de visite au papier en-tête, en passant par la signature mail et le masque PowerPoint). Tout pour prendre la parole de façon pro et responsable sur un sujet sensible.