La question revient régulièrement au sein d’Epicea (comme j’imagine chez d’autres agences de communication) : faut-il injecter des mots et concepts marketing à la mode – sachant que nombre d’entre eux relèvent du plus total bullshit – dans son pitch, sa plaquette, son site web, sa page Linkedin ?
Est-ce de nature à rassurer les clients ? À attirer les prospects ? Apparaît-on ainsi plus compétent, crédible, dans le mood ?
On y réfléchit… et puis on se dit que, finalement, le triple crédo qui nous a toujours inspiré, “simplicité - bon sens - mot juste”, doit être de nature à séduire les entreprises qui ne s’en laissent pas compter.
Parce que, franchement, est-on plus intelligent ou comprend-on mieux les enjeux des entreprises lorsqu’on se revendique du métissage data-créa, du prooftelling, de l’advocacy marketing, de l’omnicanalité, de la creative performance (ou la performance with purpose), de la consistency, de la brand suitability, de la confluence, de la création hybride, du precision marketing, du contributing, de la scalabilité ?
Doit-on s’afficher engagé, agile et résilient pour avoir l’air fiable ?
Pour nous, la réponse est dans la question !
Avouez-le : il vous est déjà arrivé de saliver devant les plats factices présentés en vitrine de certains restaurants japonais. Car tout factices qu’ils sont, ils sont diablement bien réalisés et bougrement appétissants ! Et pour cause, c’est presque un art au Pays du Soleil Levant, appelé Sampuru. Faits entièrement à la main à partir de cire, de plastique ou de chlorure de vinyle, ils sont l’apanage de quelques maîtres respectés (voir démonstration ici). Tout de même bluffant de réalisme…
Ils sont 15 millions partout dans le monde, et leur nombre ne cesse de croître. Certains pays en hébergent une forte densité, comme le Japon avec 1 pour 46 habitants. Ils ? Les distributeurs automatiques. Et ne croyez pas qu’ils ne proposent que boissons et snacks : du bonnet pour chat (si, si) aux appâts (vivants) de pêche, en passant par les meules de fromage ou les extensions capillaires, quasiment tout est vendable par un distributeur automatique ! Petit tour d’horizon en images.
Espérons que les (prodigieux) clichés pris par le photographe péruvien Pedro Jarque Krebs ne représenteront pas l’unique moyen pour les futures générations de découvrir et d’admirer quelques-uns des représentants emblématiques de la vie sauvage… Toutes prises sur fond noir, ces photos sont un hymne à la beauté animale dans toute sa pureté, et certains regards captés -particulièrement chez nos trop menacés cousins primates- sont troublant d’humanité.
Ça commence comme un film de série B est-allemand des années 80 : une barre d’immeubles lambda, un vieux Volvo break rouge, 6 personnes lookées cuir et rouflaquettes qui attendent en silence. Sauf que nous ne sommes pas à Berlin Est, mais en Suède, et en 2001. Et que ce court-métrage quasiment muet, intitulé “Music for one apartment and 6 drummers” est un petit régal d’humour déjanté, mettant à l’honneur 6 percussionnistes aussi doués qu’impavides. Définitivement jouissif.
Le propos est un rien ambitieux : résumer ce qui s’est passé entre le Big Bang et l’apparition de Sapiens. Soit 14 milliards d’années ; une paille ! Et néanmoins un pari réussi par l’illustrateur argentin Pablo Carlos Budassi qui, au travers de cette impressionnante “timespiral”, retrace quelques-unes des étapes cruciales de la création de l’univers puis de l’apparition de la vie sur Terre. Toujours utile pour relativiser un peu ce qui peut se passer dans nos insignifiantes petites vies !
Les Pays-Bas, l’autre pays des surréalistes ? C’est ce qu’on pourrait penser en découvrant l’œuvre singulière de Theo Jansen. Imaginez : vous vous promenez tranquillement sur une de ces belles et grandes plages de la mer du Nord, lorsque vous croisez une créature cinétique faite de tubes PVC et de voiles, uniquement mue par le vent. C’est une des multiples “strandbeests”, certaines rampantes, d’autres marchantes, d’autres encore volantes, que créé l’artiste depuis 1990. Singulier !