La langue française est une langue vivante. Pas de doute là-dessus. Comme toute langue vivante, elle évolue, se transforme, se réinvente. Rien à redire non plus.
Ce qui est plus contrariant, c’est de voir certains mots disparaître purement et simplement de notre vocabulaire, remplacés par d’autres mots ou expressions, considérés – par qui ? – plus “corrects” (c’est-à-dire, dans l’esprit de certains, moins offensants, plus consensuels, moins discriminants).
C’est ainsi que la campagne est devenue “ruralité”, que le délinquant est devenu “individu défavorablement connu des services de police”, que le SDF (qui avait déjà remplacé le clochard) est devenu “personne en situation de rue”, que le mensonge est devenu “contrevérité”, que la saleté est devenue “malpropreté”, que l’aveugle est devenu “non-voyant” et le sourd “malentendant”, que le cancer est devenu “longue maladie”, que le paysan est devenu “exploitant agricole”.
Là où le bât blesse, c’est qu’à force d’éviter d’appeler un chat un chat et de gommer toute aspérité d’une réalité qui peut déranger (encore une fois, qui ?), on s’empêche d’en corriger certains défauts ou maux.
Ce qui, à notre sens, est fort regrettable…
Diable, fichtre, diantre, qu’apprend-on en lisant le dernier rapport de l’ONG irlandaise ICCL : les marques achèteraient des données (RTB, real time bidding) aux GAFAM pour établir des profils précis et pousser les bonnes publicités aux bonnes personnes ? Le comportement en ligne d’un Français serait ainsi partagé 340 fois par jour en moyenne ? 197 milliards de partages liés à la publicité programmatique seraient effectués en Europe chaque jour ? On n’ose le croire…
“Notre maison brûle, et nous regardons ailleurs”, disait Jacques Chirac. Pour le paraphraser, on pourrait écrire “… et nous continuons à envoyer des mails, stocker dans le cloud, télécharger des vidéos, etc.”. Et oui, l’écosystème numérique produit 2 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que le très honni transport aérien. Centres de données, fabrication, utilisation : l’institut allemand Öko-Institut a chiffré les émissions moyennes par personne pour différents postes : TRÈS instructif…
Toi qui n’aime pas lire, ou que la lecture fatigue, nous avons entendu ta complainte. Sais-tu que ton cerveau lit plus vite que tes yeux ? Partant de là, sais-tu qu’il existe une méthode révolutionnaire qui va guider tes yeux à travers le texte, les amenant à se focaliser sur quelques points de fixation artificiels ? Sais-tu que tu vas ainsi gagner du temps et te concentrer sur l’essentiel ? Sais-tu que cette méthode s’appelle Bionic Reading ? Sais-tu qu’on est vraiment heureux de te filer ce tuyau ?
Nous vous présentons James Fridman, serial-Photoshopeur de génie doté d’un solide sens de l’humour et de la dérision. Son passe-temps favori ? Répondre, de façon toujours inattendue, aux internautes qui le sollicitent pour des retouches photos. Inattendue et surtout très littérale, ce qui donne des montages savoureux, parfois bien loufoques. On ne sait pas si les demandeurs apprécient à tous les coups le résultat final, mais au passage, nous on s’est bien marré !
La nature est fascinante, tant elle est capable d’ingéniosité lorsqu’il est question de survie. Prenez cette variété d’avoine sauvage, dont les graines possèdent deux longs barbillons. Lorsqu’elles tombent au sol, les barbillons se contractent et se dilatent au gré des variations de température et d’humidité. Ce faisant, les graines se déplacent jusqu’à ce qu’elles trouvent un site propice à la germination ! Merci à BBC Hearth pour avoir capté cet incroyable phénomène !
Tout possesseur de chien ou de chat a forcément jalousé un jour ou l’autre sa bestiole vautrée dans un de ces coussins-paniers qu’on imagine si doux et moelleux. C’est sans doute ce qui a poussé Noah Silverman et Yuki Kinoshita à imaginer ce même petbed… à destination des humains. Voici donc Plufl, fait de mousse orthopédique à mémoire de forme et fausse fourrure, ovale (car cela encourage la position fœtale, la plus confortable). Ça vous dit d’essayer ?