L’actualité n’est guère réjouissante, ces derniers temps. Et il faut être d’un optimisme à toute épreuve pour ne pas se laisser envahir par un léger découragement, quand ce n’est pas plus, devant les nouvelles de ce monde.
Pour ne rien arranger, on assiste à une dangereuse prolifération de “jours sans”. C’est bien simple : le calendrier en regorge. Journée (ou même parfois mois) sans Internet, sans sucre, sans voiture, sans alcool, sans jeux, sans viande, sans achat, sans gluten, sans électricité, sans gras…
Des journées 100% françaises ou importées des pays anglo-saxons. Des journées organisées pour de nobles desseins (lutter contre la pollution, l’obésité, l’addiction aux jeux d’argent, l’épuisement des ressources naturelles, etc.).
Mais aussi – et c’est là que le bât blesse – des journées qui, mises bout-à-bout, ont une fâcheuse tendance à rogner sur les petits plaisirs quotidiens qui aident à tenir le coup ! Déguster une bonne bouteille achetée chez le caviste du coin avec quelques amis (venus en voiture), accompagnée de charcutailles et de pain de campagne, avec en fond sonore une playlist Spotify aux petits oignons… par exemple.
Décidément, l’enfer est pavé de bonnes intentions !
Difficile aujourd’hui de trouver une entreprise qui ne mette pas en avant sa politique RSE (responsabilité sociale des entreprises). Mais il est parfois ardu de distinguer les actions concrètes et pérennes des simples déclarations d’intention. L’ONG Planet Tracker a recensé 6 techniques utilisées par certaines entreprises pour apparaître plus vertes qu’elles ne sont : greencrowding, greenlabelling, greenshifting, greenrinsing, greenhushing, greenlighting. Ingénieusement tordu.
En matière de shopping, on le sait depuis pas mal de temps, ce qui fut à la mode jadis le re-sera un jour ou l’autre. C’est ce que semble confirmer l’indice d’achat mis au point par la fintech suédoise Klarna, via son observatoire CheckOut 2022. Où l’on découvre que la nostalgie est à l’honneur, à travers 5 tendances lourdes : vintage tech, années 2000, hyper-féminité, contre-culture, style Régence. Cerise sur le gâteau : le rapport Klarna est joliment mis en images.
C’est un monde dont on n’appréhende qu’une infime partie. Un monde ni animal, ni végétal, présent sur toute la surface de la Terre. Ce monde, c’est celui des champignons. Pour l’instant, on en dénombre 140 000 espèces. Et on en découvre de nouvelles tous les jours. Max Mudie, photographe anglais, s’est pris de passions pour les champignons, fungi et autres moisissures, et pour leur extraordinaire variété. A voir ses photos, on ne peut que partager sa fascination.
Google Street View, un auxiliaire de navigation bien utile. Mais aussi une source inépuisable d’étonnement ! Le site neal.fun s’amuse à rassembler les captures d’écran les plus improbables et étonnantes glanées partout dans le monde. Il y en a pour tous les goûts : bâtiments, décos urbaines, enseignes de magasins, animaux, curiosités naturelles, individus louches et même intérieurs de sous-marin, mosquée, musée, restaurant ou encore ruines… Un tour du monde gratuit tout en surprises !
Ah, si les achats en ligne étaient aussi simples et rapides que les achats dans le magasin en bas de chez vous ! C’est la démonstration par l’absurde que nous proposait, il y a 9 ans déjà, Google (pour son services Analytics) dans ce spot publicitaire… assez flippant, quand on y pense bien. Quand les enseignes de retail online se gargarisent à tout va de “d’excellence du parcours client” ou de “parcours client en quelques clics”, cette pub remet utilement les choses en perspective.
Deux cowboys armés, face à face. Entre eux, un sac en cuir fermé. En arrière plan, perché sur un arbre mort, un vautour, attendant patiemment que le duel décide de qui vivra et qui mourra pour se restaurer. Le soleil tape fort. La poussière vole. La tension monte. L’issue est proche… Non, nous ne spoilerons pas la fin de ce court-métrage d’animation savoureux réalisé par le duo néerlandais Jelle Brunt et David De Rooij ! Ce qui est certain, c’est que vous ne la verrez pas venir !