Deep fake video : le nouveau péril “désinformationnel” (pardon pour le néologisme), auprès duquel les fake news vont faire pâle figure. Surtout quand on connaît l’appétence pour l’image – au détriment du contenu – des jeunes générations en matière d’information…
Kézako ? Des vidéos ultra-réalistes qui n’ont rien de vrai ; les visages et voix de ceux qui apparaissent étant trafiqués.
Aujourd’hui, les algorithmes et technologies permettant de créer des vidéos deep fake sont parfaitement au point : “facial reenactment” pour reproduire à l’identique les expressions faciales, clonage de voix, “motion transfer” permettant de dupliquer les mouvements d’un corps à l’autre…
Entre les mains d’activistes motivés (et doués), ça risque d’envoyer du lourd ! Allez, restons positifs : ça va créer de l’emploi chez les spécialistes du fact-checking !