Les professionnels du secteur l’ont baptisé thanatourisme. Ou encore tourisme macabre, dark tourism ou tourisme morbide.
Le principe ? Partir – seul ou avec des tour operators spécialisés – découvrir des lieux où se sont produits catastrophes industrielles, génocides, guerres civiles, désastres climatiques ; ou où existe violence endémique ou extrême pauvreté…
C’est ainsi que Tchernobyl, Fukushima, Auschwitz, Dallas (et l’emplacement exact où Kennedy fut assassiné), les mémoriaux du Cambodge et du Rwanda, les quartiers martyrs de New Orleans post-Katrina, les bidonvilles de Mumbai et les favellas de Rio deviennent pour certains the-places-to-be.
Est-ce immoral ? S’agit-il de curiosité morbide, de voyeurisme ? Cela aide-t-il au devoir de mémoire ? Est-ce une façon d’honorer et rendre hommage les disparus ? J’avoue ne trop savoir qu’en penser...