Les fake news, la désinformation, les comportements haineux prolifèrent et se banalisent sur les réseaux sociaux. Face à ce phénomène, que faire ?
Légiférer, comme le fait l’état français, au travers de lois ciblées (loi Avia contre la haine en ligne, loi anti-fake news) ? Des lois considérées par certains comme attentatoires à la liberté, qui délèguent la censure à des sociétés privées -Twitter, Facebook...- (le “patronnage” du CSA ne faisant que rajouter une couche d’arbitraire).
Laisser faire (et dire), et faire confiance à tout un chacun pour décider ce qu’il y a lieu de garder et de jeter (à l’instar de la récente position de Mark Zuckerberg vis-à-vis des propos de Donald Trump) ?
C’est toute la beauté et la faiblesse de la liberté d’expression : la défendre, c’est permettre l’expression du pire. La restreindre, c’est attenter à une de nos libertés fondamentales.
Choix cornélien…