Comme à chaque début d’année, on a eu droit en janvier à l’incontournable Horloge de l’Apocalypse. Késako ?
Imaginée en 1947 par les directeurs du Bulletin of the Atomic Scientists de l’université de Chicago, elle nous alerte sur le danger pesant sur l’humanité en raison des menaces nucléaires, technologiques et écologiques.
Bizarrement, son meilleur “score” fut 23h43 en 1991 (depuis 1947 donc, l’Homme est au bord de l’extinction. Dommage que l’horloge n’ai pas existé pendant la Peste Noire du XIVe siècle ou la Première Guerre Mondiale…). Aujourd’hui, nous sommes à 100 secondes de la fin du monde.
Résumons : un nom qui envoie du pâté, un concept bien anxiogène qui interpelle… mais des fondements scientifiques très, très légers !
Il n’empêche : ça marche, et les médias s’en font abondamment l’écho. Alimentant ainsi le catastrophisme ambiant. C’est sûr que la rigueur propre à toute démarche scientifique, c’est moins vendeur !
Non, le journalisme d’investigation n’a pas adbiqué face aux fake news et aux mensonges d’état. Voyez Bellingcat, média spécialisé dans les enquêtes open source. Ses chercheurs et journalistes utilisent et recoupent tous les contenus disponibles en accès libre sur le web et les réseaux sociaux (vidéos, photos, cartes satellites…) pour élucider des faits inexpliqués. Et ça marche, n’est-ce pas les Pasdaran responsables du récent crash du vol Téhéran-Kiev…
L’art peut se manifester partout. Vraiment partout ! Prenez le britannique Simon Beck, qui peut s’enorgueillir du titre de premier “snow artist” au monde. Car, oui, la matière première de Simon, c’est la neige poudreuse. Dans laquelle il compose des dessins géométriques et mandalas géants, simplement à l’aide de raquettes (pour tasser la neige) et d’un compas et d’une boussole (pour se repérer spatialement). Le résultat, éphémère, est bluffant !
Vous en avez assez de ne plus pouvoir profiter de votre artiste préféré sur scène, caché qu’il est par une forêt de smartphones tenus à bout de bras afin de filmer le concert ? Votre calvaire va peut-être prendre fin, grâce à Yondr. Le principe ? En arrivant dans la salle de concert, on distribue à chacun une pochette dans laquelle glisser son smartphone. Pochette qui ne se déverrouille qu’en sortant. Ou en cas d’urgence, auprès d’une borne dédiée. Enjoy the show !
“Encore une info qui ne s’adresse qu’aux propriétaires de chats”, allez-vous encore vous dire. C’est vrai… Mais ce petit robot intelligent dont l’unique mission est de s’occuper du chat du foyer lorsqu’il est seul mérite qu’on s’y intéresse. Ebo (c’est son nom) va divertir l’animal en stimulant, à intervalle régulier ou sur demande, son attention. Equipé de capteurs, se rechargeant sur son dock tout seul, il permet grâce à une caméra embarquée de surveiller le chat. Meow !
Sujet sensible s’il en est, la pollution grandissante – des terres et des océans – au plastique est en grande partie due à la prolifération des emballages alimentaires (sacs, blisters thermoformés, bouteilles, etc.). Si certains ont leur utilité, d’autres en revanche relèvent de la plus parfaite fumisterie. Ainsi des exemples judicieusement compilés par le compte Instagram @pointless_packaging. Amusant et consternant à la fois de constater ces dérives du marketing…
Ah, nos amis japonais, jamais avares d’une bonne trouvaille ! La dernière en date ? Un parc d’attractions entièrement dédié au jeu vidéo Super Mario Bros – mais transposé dans la réalité – va ouvrir ses portes à Tokyo cet été. Equipé d’un bracelet connecté, le visiteur va pouvoir, comme dans le jeu, collecter des pièces, sauter dans des tuyaux, participer à la course de karts… le tout abreuvé ad nauseam de la célèbre musique composée par Koji Kondo. Merci Nintendo !