J’ai envie de dire

Métavers, mais vers quoi ?

On le constate depuis quelques temps, les métavers * génèrent un engouement indéniable. C’est bien simple : tout le monde veut en être. Les GAFAM ouvrent le chemin, suivis par les grandes marques, attirées par la nouveauté et de potentiels nouveaux moyens d’atteindre leurs cibles. Et l’inévitable écosystème dédié s’organise, quelques opportunistes agences de communication – hâtivement rebaptisées metaverse creative agency – aux avant-postes.

OK, parfait. Sauf que…

Sauf que le grand public s’y intéresse très modérément, comme semble l’indiquer la baisse constante des requêtes Google sur le sujet. Trois raisons à cela, selon certains observateurs bien placés (merci au Wrap Up de Christian Riedi) : la pauvreté des avatars (être représenté par un toon cul-de-jatte, ça ne fait pas rêver), peu d’intérêt pour ce qui y est actuellement proposé (faire son shopping virtuel chez Gucci, WTF), des outils pour y accéder assez peu “UX centric”.

Conclusion : restons attentifs, mais pas crédules !

* Un métavers est un monde virtuel qui va au-delà de l’univers que nous connaissons. Pour certains, c’est le futur d’Internet où des espaces virtuels, persistants et partagés sont accessibles via interaction 3D

Création

Feuille-caillou...

La nature est art. C’est une évidence. Mais l’art à l’état brut peut parfois être magnifié par l’intervention humaine. C’est ce que s’est dit l’artiste britannique Jon Foreman, infatigable manieur de pierres, feuilles, sable et autres coquillages. Un manieur qui, de surcroît, voit grand : ses créations de “land art” – malheureusement éphémères – peuvent mesurer plusieurs dizaines de mètres carrés. Hypnotiques, inspirantes, émouvantes, bluffantes : des œuvres simplement magnifiques.

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Mon ami Bot

Calmos.

On a tous besoin, dans notre vie professionnelle, de s’extraire, même pour quelques minutes, de l’urgence érigée en vertu cardinale et du stress du “tout, tout de suite”. Mais comment ? En marchant pieds nus dans l’herbe ? En sortant son coussin de méditation ? Compliqué au bureau ! Aussi, remercions Tim Holman d’avoir inventé la ZenZone, espace minimaliste où pendant 1, 3 ou 5 minutes on oublie tout en “swirlant”, “switchant” et “breakant”. Respiration bienvenue !

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Le site / l’appli du mois

Walk with me.

C’est peu de le dire : avec la pandémie de Covid-19, le tourisme mondial a sacrément morflé. Même si la situation s’améliore aujourd’hui et que le trafic reprend doucement, il n’est plus si évident de déambuler dans les rues de Kyoto, parcourir la mythique Route 66 ou explorer le musée du Louvre. À moins d’utiliser Virtual Vacation, le site sur lequel vous pouvez déambuler, conduire et même survoler les principaux sites touristiques mondiaux bien calé(e) devant votre écran d’ordi. Chic !

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Pour le fun

Tournez manège.

Lorsque l’on est fan de fêtes foraines et que l’on recherche parallèlement tout ce qui pourrait aider à développer ses capacités cérébrales, on serait tenté de prendre pour argent comptant ce documentaire sur les travaux de l’Institut de Recherche Centrifuge. Sauf que ce dernier n’existe pas, pas plus – et c’est heureux – que les manèges qui sont montrés ! C’est là le génie de ce court-métrage du réalisateur allemand Till Nowak : outrancier, créatif et si réaliste !

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Pour le fun

Above us.

Ah, les joies du voisinage ! Ces petits plaisirs simples du quotidien, grâce auxquels on se sent si proches de ses voisins adorés ! Visiblement inspiré par des exemples vécus, le collectif de comédie américain Above Average nous dévoile ce qui se passe vraiment dans l’appartement de dessus. La réalité ? David et Julia, un couple très concentré sur sa passion, considérée comme un art : faire du bruit. Sur ce qu’ils considèrent comme une scène pour eux : leur plancher. Jubilatoire.

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Ailleurs

A faux dire.

Cela fait plus de 3 mois que la Russie a envahi l’Ukraine. Entraînant la tragédie humaine que l’on sait et les désordres économiques que l’on découvre. Etonnamment (vu d’Occident), les Russes semblent soutenir ou a minima accepter cette invasion. Mais qu’en connaissent-ils vraiment ? The Economist nous éclaire sur la propagande et la désinformation à grande échelle auxquelles sont exposés les Russes. Télé, radios, réseaux sociaux comme VK : édifiant…

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