J’ai envie de dire

Changeons la mort !

Les entreprises traditionnelles de pompes funèbres doivent-elles s’inquiéter ? Le fait est que les nouvelles approches et techniques disruptives touchant à la mort et au funéraire – ce qu’on appelle désormais la death tech – déboulent en force.

Citons les services en lignes (accompagnement administratif, conseil et soutien moral, messagerie et célébrations virtuelles…), comme InMemori (pionnier et référence), Morning Blue ou Alana.

Mentionnons ce remarquable blog, véritable mine d’informations (et de réconfort), Happy End. Ou encore l’utile comparateur Obseques-Infos.com.

Evoquons ces innovations technologiques – qui ne sont pour l’instant toujours pas autorisées en France, contrairement à certains de nos voisins européens – dans la façon de “traiter” le défunt : aquamation ou résomation, promession, cryomation, humusation. Autant d’alternatives à l’inhumation et à la crémation, respectueuses de la l’environnement et faiblement consommatrices d’énergie.

Chez BienVu, on observe ce mouvement avec beaucoup d’intérêt, d’autant plus qu’il contribue à replacer la mort à sa juste place (“dans la vie, les chances de mourir sont de 100%”), au lieu de la taire, la cacher et en avoir peur.

Tendances

Demain, c’est bien.

Il est toujours intéressant d’anticiper les évolutions que va connaître le monde du travail. L’une d’entre elles, et non des moindres, concerne les jobs qui vont apparaître ou se développer. Cette infographie réalisée par Jenna Ross lève un coin du voile, en révélant les métiers up et les métiers down à l’horizon 2030. Sans surprise, les métiers liés à la santé sont appelés à exploser, quand la production et l’administratif vont subir de plein fouet l’automatisation et l’IA. Bon à savoir !

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Création

Collé, serré.

Animal Collective a eu le nez fin. Le groupe de rock de Baltimore a en effet donné carte blanche au maître du collage Winston Hacking pour réaliser le clip de son dernier single We go back. Résultat ? Un OVNI visuel, utilisant la photogrammétrie (processus qui consiste à prendre des photos superposées d’un objet, d’une structure ou d’un espace et à les convertir en modèles numériques 2D ou 3D). Un exercice de style vraiment détonnant !

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Digital

Enjoy the silence.

Vous êtes fatigué(e) du bruit de fond constant de notre société, et aspirez à plus de silence. Rassurez-vous, les réseaux sociaux et apps l’ont bien compris. Prenez Heallo. Une appli qui vous permet de signifier à vos proches que vous tenez à eux… sans avoir besoin de l’écrire ou de l’exprimer verbalement. Il suffit de poser le doigt sur l’écran de votre smartphone pour qu’un halo de lumière apparaisse, visible par votre correspondant. Qui sait alors que vous pensez à lui. Lumineux.

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Le site / l’appli du mois

The sound of tech.

Il fut un temps -que les jeunes générations ne peuvent connaître- où les ordinateurs, périphériques, téléphones et autres jeux vidéo étaient reconnaissables rien qu’à leur son. Ah, le chant du modem ! Le gazouillis du Pacman ! Le refrain obsédant de Tetris ! Le cliquetis rassurant du cadran de téléphone ! Que Brendan Chilcutt et son Museum of Endangered Sounds soit remercié d’avoir compilé certains de ces sons menacés de disparition. Tamagotchi, Space Invaders, come back !

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Ailleurs

Holà mon friend.

Les USA ont pu parfois évoquer une sorte d’eldorado culturel, melting-pot oblige. Si l’on se réfère aux langues qui y sont parlées, ce n’est pas faux. Imaginez : si l’on excepte l’anglais et l’espagnol en première langue, une vingtaine d’autres sont couramment pratiquées, du cantonais au tagalog (Philippines), à l’arabe, au français, à l’hindi ou encore au coréen. Cette infographie réalisée par Anshool Deshmukh indique même les secondes langues dominantes de chaque état. Instructif.

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Le WTF du mois

Allo maman robot.

L’avenir nous réserve de bien belles surprises ! Ainsi, grâce aux travaux de l’Institut de Suzhou, en Chine, les femmes vont enfin pouvoir s’affranchir des inconvénients de la grossesse. Finies nausées, fatigue, courbatures et autre boulimie : leur embryon sera prélevé et placé dans un utérus artificiel baigné de nutriments, surveillé 24/24 et 7/7 par une nounou robot gavée d’IA, jusqu’au pseudo-accouchement. On a vraiment hâte d’y être, non ?

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