J’ai envie de dire

Marchons, marchons [...]

Marche blanche en mémoire de Sami (Questembert, 27 octobre). Marche citoyenne pour le climat (Paris, 13 octobre). Marche solidaire pour l’éradication de la polio (Montauban, 30 octobre). Marche noire contre le projet d’usine d’enrobés (Longueau, 20 octobre). Marche silencieuse en mémoire de Luigi (Saint-Denis, 22 septembre). Marche de protestation contre un “mensonge d’état” dans la mort d’Adama Traoré (Paris, 13 octobre). Marche pacifique de soutien aux migrants expulsés (Rouen, 26 octobre).

A quand les manifs requalifiées en “marches sociales” ? Et les carnavals en “marches festives" ?

Que ce soit pour revendiquer, contester ou appeler à la compassion, une seule solution : la marche. Pour un oui ou pour un non, on marche. Les marches sont partout : on en recense des dizaines dans l’actualité de ces dernières semaines en France. L’indigestion guette...

Pour paraphraser Michel Audiard (in Les tontons flingueurs), “c’est curieux, chez les Français, ce besoin de faire des marches” !

©L’Alsace
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